Banniere



Daniel Hubert

    Né à Meix-devant-Virton le 23 juin 1958.
 
       
    Né à Meix-devant-Virton le 23 juin 1958, Daniel Hubert a deux enfants.
    Sa mère était ménagère et son père était boulanger pâtissier mais a terminé sa carrière comme ouvrier à la Cellulose des Ardennes.
    Daniel a appris le patois très jeune grâce à sa grand-mère (Isoline Wavreille) et à son grand père (Louis Claude) qui, tous les deux, vivaient avec la famille
    Pendant les longues soirées d’hiver, Daniel s’asseyait dans le divan près d’eux et ils se faisaient un plaisir de lui apprendre des mots de patois en lui racontant des histoires et en lui fredonnant quelques chansons anciennes.
    Enfance entière à Meix. Il y a fréquenté l’école communale avant d’aller à l’Athénée Royal de Virton.
    C’est après ses humanités qu’il est parti pour la capitale où il est entré à l’école des sous- officiers de la Gendarmerie à Ixelles puis à l’école des sous-officiers d’élite à Etterbeek. Il a travaillé douze ans à Bruxelles avec un petit passage par l’État-Major avant de revenir à la Brigade d’Arlon où il était affecté à une cellule judiciaire. C’est à la réforme des polices qu’il est devenu chef du commissariat de Saint-Léger et où il a terminé sa carrière avant de pouvoir profiter pleinement de sa retraite.

    Les loisirs étaient rares, dans sa jeunesse. Il y avait les deux musiques au village, le football et les scouts. Il a fait les trois. Il a joué à l’harmonie de Meix-devant-Virton (cercle musical – les casquettes vertes!) pendant des années. Il y a d’abord appris le bugle, puis la trompette, le trombone à coulisse et enfin le tuba.
    Il a aussi appris à jouer de l’accordéon et a joué les bals pendant cinq années avant d’être remplacé par les DJ...
    Il adore spécialement l’automne pour aller en forêt y façonner son bois de chauffage.
    Grand amoureux de la nature, il a été attiré par le son du cor, mais pas celui, agressif, du cor de chasse, par celui, très doux du cor des Alpes. Au point qu’avec deux compagnons (purs gaumais), il a créé un groupe, «Les Coralpins Gaumais» avec pour devise «Le cor des Alpes, qu’à mou bin».
    Amoureux aussi de sa région et de son histoire, il a créé un profil Facebook «patois gaumais» afin d’essayer de faire perdurer notre beau dialecte en essayant de toucher un maximum de personnes, jeunes et moins jeunes. Il ne faut jamais oublier ses origines. Cette page Facebook est aussi une façon de rendre hommage à ses grands-parents qui ont donné de leur temps pour lui apprendre cette langue malgré qu’on l’interdît à l’école.
    Bref, un Gaumais qui aime bien s’amuser et profiter de la vie au jour le jour.


Textes publiés dans la revue Vès l'compernez co? à partir du N° 13.
Voir aussi, sur Facebook Daniel Hubert ou encore Les Coralpins gaumais...
Un texte de Daniel Hubert, dit par l'auteur, peut être lu et entendu sur la page "Patois de Meix-devant-Virton" sur la carte sonore de la Gaume.

À m'pourmoûnant dans mes souv'nances, vol. 1 - Ma P'tite Édition, Ochamps, 2020.
À m'pourmoûnant dans mes souv'nances, vol. 2 - Ma P'tite Édition, Ochamps, 2020.
À m'pourmoûnant dans mes souv'nances, vol. 3 - Ma P'tite Édition, Ochamps, 2020.